Il s'est mis à pleuvoir juste comme nous sortions du bar. Le temps de descendre les marches et de faire quelques pas et les trottoirs étaient des miroirs tachés de rouge et de vert et de jaune et des lumières des néons. Elle n'avait pas de parapluie et moi je n'en ai jamais non plus. Il pleuvait vraiment fort et tout près il y avait une terrasse couverte. Seuls, nous avons attendu là que l'orage se calme. Plus tard, j'ai remarqué deux clochards allongés à l'autre bout, dans l'obscurité. Nous avons parlé. Nous avons ri jusqu'à ce qu'elle se colle contre moi et s'accroche à mon bras. Et puis la pluie est devenue fine et légère alors nous avons marché jusqu'à Avenue A.
Au bout d’un moment, c’est forcé, on veut essayer de faire rentrer l’âge dans toutes les équations. On se dit que ça doit arriver à expliquer des choses qu’on peut pas expliquer autrement.
Comme cette furieuse envie de baffer tout ce qui bouge, par exemple. Ça faisait pas ça, les autres fois. Les autres fois où j’ai arrêté de fumer, c’était pas facile mais au moins c’était pas cliché. Tandis que là y faut vraiment que je pense a garder les mains dans les poches. Maintenant, dégage.
The sky is big and blue, riddled with small clouds catching the orange light of the setting sun. Waiting for the train to stop, still looking at the sky, I thought it looked special. Watching a sky like that, you’d almost want to believe life is beautiful. On the way home, there is a police car in front of the church. There is also a hearse for that teenager that got shot down last weekend on the basketball playground next block. A detour to the deli. Unmarked police cars rushing by. A couple blocks away down the boulevard, there are more police cars blocking the street, and a web of yellow tapes. People gathered on the sidewalk. Another guy settling scores with a gun.