Rois et Reine
Aujourd'hui, Sara m'a appelé vers 16h45 pour me proposer de l'accompagner à la séance de Rois et Reine au Lincoln Center pour le New York Film Festival. Le hic c'est qu'il fallait être là-bas à 18h et que j'étais en plein envoi de CVs lorsque j'ai reçu son appel. En fait l'ami qui devait l'accompagner s'est décommandé au dernier moment et donc j'avais l'entrée gratos.
Le film était bien, mais tout de même inégal dans l'ensemble. Il y a quelques personnages complètement déjantés avec des répliques terribles et qui valent à elles seules d'aller voir le film. Malheureusement, pour beaucoup trop de personnages les répliques sonnaient fausses. Trop écrites. Manquant de spontanéité. L'enfant, par exemple, ne parlait pas comme un enfant de dix ans. La syntaxe de ses phrases était irreprochable. Il faisait les inversions sujet-verbe dans ses questions etc.
Mathieu Amalric joue sans fausse note son rôle de violoniste maniac qui écoute du rap à fond et garde toujours chez lui une chaise sous une corde accrochée à une poutre. Autre personnage intéressant celui du père (Maurice Garrel) du personnage principal. Maurice Garrel apporte sa présence remarquable et lâche dans le dernier quart du film un monologue qui non seulement retourne tout ce que l'on croyait savoir de l'histoire, mais qui met également le spectateur mal à l'aise par la violence de ses propos.
Du très bon et du très moins bon, donc.
Par contre, un truc qui m'a fait triper et auquel je ne m'attendais pas du tout, c'est qu'une partie de l'histoire se passe à Grenoble! Certaines scènes ont été filmées pas très loin de mon dernier apart là-bas, d'autres pas très loin de chez des potes ou d'endroits que je connais très bien.
Quand l'actrice principale court dans la gare de Grenoble pour tenter d'attraper son train pour Paris, je m'identifie complètement. Putain, le nombre de trains après lesquels j'ai pu courir dans cette gare, quand je faisais le trajet Grenoble-Valence tous les weekends.
Une année, j'ai même raté le train pour aller faire le réveillon de Noël avec ma famille. Le soir de Noël, je suis resté chez moi à bouffer des pâtes. Comme je m'attendais à aller m'engraisser au réveillon je n'avais pas fait de courses les jours précédents et il n'y avait même plus de Coca dans le frigo. Par contre, tous les étudiants de l'immeuble étaient manifestement parvenus à choper leur train: l'immeuble fut très calme cette nuit-là.
Le film était bien, mais tout de même inégal dans l'ensemble. Il y a quelques personnages complètement déjantés avec des répliques terribles et qui valent à elles seules d'aller voir le film. Malheureusement, pour beaucoup trop de personnages les répliques sonnaient fausses. Trop écrites. Manquant de spontanéité. L'enfant, par exemple, ne parlait pas comme un enfant de dix ans. La syntaxe de ses phrases était irreprochable. Il faisait les inversions sujet-verbe dans ses questions etc.
Mathieu Amalric joue sans fausse note son rôle de violoniste maniac qui écoute du rap à fond et garde toujours chez lui une chaise sous une corde accrochée à une poutre. Autre personnage intéressant celui du père (Maurice Garrel) du personnage principal. Maurice Garrel apporte sa présence remarquable et lâche dans le dernier quart du film un monologue qui non seulement retourne tout ce que l'on croyait savoir de l'histoire, mais qui met également le spectateur mal à l'aise par la violence de ses propos.
Du très bon et du très moins bon, donc.
Par contre, un truc qui m'a fait triper et auquel je ne m'attendais pas du tout, c'est qu'une partie de l'histoire se passe à Grenoble! Certaines scènes ont été filmées pas très loin de mon dernier apart là-bas, d'autres pas très loin de chez des potes ou d'endroits que je connais très bien.
Quand l'actrice principale court dans la gare de Grenoble pour tenter d'attraper son train pour Paris, je m'identifie complètement. Putain, le nombre de trains après lesquels j'ai pu courir dans cette gare, quand je faisais le trajet Grenoble-Valence tous les weekends.
Une année, j'ai même raté le train pour aller faire le réveillon de Noël avec ma famille. Le soir de Noël, je suis resté chez moi à bouffer des pâtes. Comme je m'attendais à aller m'engraisser au réveillon je n'avais pas fait de courses les jours précédents et il n'y avait même plus de Coca dans le frigo. Par contre, tous les étudiants de l'immeuble étaient manifestement parvenus à choper leur train: l'immeuble fut très calme cette nuit-là.
posted by Cecyl at 11:53 PM
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