j'ai fait un reve
Je suis avec M., une de mes ex. C’est la première fois qu’on se parle en 2 ans. Tous les mauvais sentiments ont disparus et nous sommes de nouveau amis. Notre complicité réapparait presque immédiatement. Elle est désormais amoureuse d’un auteur. Je l’accompagne chez lui. Il est plus âgé qu’elle. Il a eu une vie mouvementée. C’est un homme jeune qui nous ouvre la porte de l’appartement et nous introduit dans un grand salon presque vide de meubles. Ceux qui restent sont recouvert de draps. Les murs sont nus. Rien n’indique que l’endroit ait été habité récemment. Une vieille femme se tient dans le salon, et immédiatement, je ressens une tension très forte entre elle et ma copine. Elles se détestent comme seules deux femmes en sont capables. La vieille femme crache son venin, à peine voilé par des sous-entendus, sur la respectabilité de M.
M. ne répond pas. Je sais à quoi elle pense, parce que je me pose les mêmes questions. Où est son vieil auteur d’amant? Elle n’ose pas demander franchement. Elle essaye de le savoir de manière détournée mais on lui répond toujours à côté. Elle dit: “Je croyais qu’il voulait toujours vivre ici.” On lui répond: « Apparemment, non. C’est de votre faute. »
Est-il mort? Je me demande. Est-ce pour ça que la vieille la déteste autant? Je regarde M. qui tient le cadeau qu’elle voulait offrir à son amant serré de ses deux bras contre sa poitrine. Le cadeau, c’est un vieux livre à la reliure de cuir. Un de ces livres qu’on ne trouve plus qu’aux puces parfois ou dans d’obscures librairies d’occasions et qui pique les yeux et le nez quand on le feuillette pour la première fois. C’est pourtant un bon livre. Je le sais parce qu’elle m’en a parlé en chemin. Elle a emballé le livre ouvert, avec un papier blanc, fin, et on discerne les lettres du passage que son amant aurait dû lire en l’ouvrant.
Ce passage qui ne fait que quelques paragraphes, c’est une réflexion magnifique sur la vie, les hommes, les femmes. Elle me l’a fait lire en chemin.
Elle sert encore le paquet blanc contre sa poitrine lorsque le jeune home (qui doit être une sorte d’assistant de la famille) revient avec un grand sac en plastique à l’intérieur duquel se trouve un paquet avec le nom de ma copine écrit au marqueur noir. L’assistant dit: “On a retrouvé ceci. On suppose qu’il comptait vous l’offrir pour…” La vieille femme le coupe d’une réflexion cinglante qui vise ma copine. Mais M. n’en a cure. Ses yeux ne quittent pas le cadeau qui ressemble à un coussin. Elle le sort du sac sans rien dire, et malgré l’emballage, je suis alors convaincu qu’il s’agit bien d’un coussin, et elle le sert très fort dans ses bras, comme si c’était le vieil écrivain.
Plus tard, on se sépare sur le trottoir. On parle de lieux dont je n’avais entendu les sons depuis longtemps et qui sont censés être à New York mais qui se trouve en fait à Grenoble. Je le sais, puisque je suis réveillé à présent. Elle me redonne les références du livre qu’elle voulait offrir pour que je puisse le lire plus tard.
M. ne répond pas. Je sais à quoi elle pense, parce que je me pose les mêmes questions. Où est son vieil auteur d’amant? Elle n’ose pas demander franchement. Elle essaye de le savoir de manière détournée mais on lui répond toujours à côté. Elle dit: “Je croyais qu’il voulait toujours vivre ici.” On lui répond: « Apparemment, non. C’est de votre faute. »
Est-il mort? Je me demande. Est-ce pour ça que la vieille la déteste autant? Je regarde M. qui tient le cadeau qu’elle voulait offrir à son amant serré de ses deux bras contre sa poitrine. Le cadeau, c’est un vieux livre à la reliure de cuir. Un de ces livres qu’on ne trouve plus qu’aux puces parfois ou dans d’obscures librairies d’occasions et qui pique les yeux et le nez quand on le feuillette pour la première fois. C’est pourtant un bon livre. Je le sais parce qu’elle m’en a parlé en chemin. Elle a emballé le livre ouvert, avec un papier blanc, fin, et on discerne les lettres du passage que son amant aurait dû lire en l’ouvrant.
Ce passage qui ne fait que quelques paragraphes, c’est une réflexion magnifique sur la vie, les hommes, les femmes. Elle me l’a fait lire en chemin.
Elle sert encore le paquet blanc contre sa poitrine lorsque le jeune home (qui doit être une sorte d’assistant de la famille) revient avec un grand sac en plastique à l’intérieur duquel se trouve un paquet avec le nom de ma copine écrit au marqueur noir. L’assistant dit: “On a retrouvé ceci. On suppose qu’il comptait vous l’offrir pour…” La vieille femme le coupe d’une réflexion cinglante qui vise ma copine. Mais M. n’en a cure. Ses yeux ne quittent pas le cadeau qui ressemble à un coussin. Elle le sort du sac sans rien dire, et malgré l’emballage, je suis alors convaincu qu’il s’agit bien d’un coussin, et elle le sert très fort dans ses bras, comme si c’était le vieil écrivain.
Plus tard, on se sépare sur le trottoir. On parle de lieux dont je n’avais entendu les sons depuis longtemps et qui sont censés être à New York mais qui se trouve en fait à Grenoble. Je le sais, puisque je suis réveillé à présent. Elle me redonne les références du livre qu’elle voulait offrir pour que je puisse le lire plus tard.
J’ai oublié.
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